Les 5 erreurs courantes à éviter pour créer votre société en Suisse

La création d’une entreprise en Suisse est une entreprise complexe et fastidieuse. Si vous n’êtes pas familier avec les lois et règlements suisses en matière de création d’entreprises, vous risquez de commettre des erreurs coûteuses qui peuvent affecter la viabilité et le succès de votre entreprise.

1. Erreur pour absence de conseil qualifié

Il est essentiel de vous entourer dès le départ d’un conseiller qualifié, tel qu’un avocat, un agent fiduciaire, un expert en finance et comptable, ou un conseiller financier. Ces professionnels peuvent vous aider à naviguer dans les complexités de la création d’entreprise, à éviter les erreurs courantes et à vous assurer que votre entreprise est solide et durable.

Si vous ne vous faites pas conseiller dès le départ en cherchant les prix de constitution les plus bas, vous risquez de commettre des erreurs coûteuses, telles que le choix de la mauvaise forme juridique pour votre entreprise, le sous-estimation des coûts de création et de gestion d’entreprise, ou encore l’ignorance des obligations légales.

Ces erreurs peuvent vous coûter du temps, de l’argent et même la viabilité de votre entreprise.

Par exemple, si vous choisissez la mauvaise forme juridique pour votre entreprise, vous pourriez vous retrouver avec une structure qui ne convient pas à vos objectifs à long terme ou qui vous expose à des risques inutiles. Si vous sous-estimez les coûts de création et de gestion d’entreprise, vous risquez de manquer de fonds pour poursuivre vos activités et de devoir fermer prématurément votre entreprise. Si vous ignorez les obligations légales, vous risquez des sanctions financières et juridiques.

En travaillant avec un conseiller qualifié dès le départ, vous pouvez éviter ces erreurs et minimiser les risques associés à la création d’entreprise. Vous pouvez également bénéficier de conseils et de recommandations sur les meilleures pratiques en matière de gestion d’entreprise, la gestion des risques et la planification fiscale, ce qui peut vous aider à assurer le succès de votre entreprise à long terme.

2. Erreur de la structure juridique

Le choix de la structure juridique est l’une des décisions les plus importantes que vous prendrez lors de la création de votre entreprise en Suisse. Le choix de la mauvaise forme juridique peut avoir des conséquences importantes sur la viabilité, les coûts, la gestion et même la succession de votre entreprise.

L’un des risques liés au choix de la mauvaise structure juridique est la responsabilité personnelle illimitée des propriétaires ou actionnaires de l’entreprise. Par exemple, si vous choisissez une structure telle que l’entreprise individuelle, vous êtes responsable de toutes les dettes et obligations de l’entreprise, ce qui signifie que vos biens personnels peuvent être saisis en cas de faillite ou de litige.

De plus, le mauvais choix de la structure juridique peut également affecter la gestion de votre entreprise. Certaines structures peuvent avoir des règles de gouvernance plus strictes, telles que la nomination obligatoire d’un organe de révision ou d’un conseil d’administration, ce qui peut affecter la prise de décision et ralentir la réactivité de votre entreprise.

Enfin, le choix de la mauvaise structure juridique peut également affecter la succession de votre entreprise. Certaines structures juridiques ne sont pas adaptées à la transmission de l’entreprise à la prochaine génération, ce qui peut avoir des conséquences importantes sur la continuité de votre entreprise.

En résumé, le mauvais choix de la structure juridique peut avoir des conséquences importantes sur la viabilité, les coûts, la gestion et la succession de votre entreprise. Les risques comprennent la responsabilité personnelle illimitée, des coûts élevés de création et de gestion, une gouvernance moins flexible et des difficultés à transmettre l’entreprise. Il est donc important de travailler avec un conseiller qualifié pour choisir la structure juridique la plus appropriée pour votre entreprise.

3. Erreur dans la rédaction de l’objet social

La troisième erreur courante lors de la création d’une entreprise en Suisse est de ne pas adapter l’objet social dans les statuts à l’activité envisagée. Cela peut entraîner des refus d’ouverture de compte bancaire, des obligations d’affiliation à des assurances spécifiques, ainsi que des autorisations et des licences d’exercice qui peuvent prendre beaucoup de temps et être coûteuses.

L’objet social décrit l’activité principale de l’entreprise et doit être spécifié dans les statuts. Il est important de s’assurer que l’objet social décrit clairement l’activité prévue de l’entreprise, car cela peut avoir un impact sur la perception des banques et des autorités compétentes.

Par exemple, les banques peuvent refuser d’ouvrir un compte pour l’entreprise car l’objet social indiqué peut être considéré comme une activité à haut risque.

Des erreurs dans la rédaction de l’objet social peuvent aussi entraîner des obligations d’affiliation à des assurances spécifiques.

Il est donc essentiel de bien réfléchir à l’objet social lors de la création de l’entreprise et de s’assurer qu’il est précis et adapté à l’activité envisagée. Cela permettra de faciliter l’ouverture d’un compte bancaire, d’éviter les problèmes d’autorisation et de licence d’exercice, ainsi que les obligations d’affiliation à des assurances spécifiques qui peuvent être coûteuses.

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4. Erreur de communication avec la banque

La quatrième erreur courante lors de la création d’une entreprise en Suisse est de penser que l’ouverture d’un compte bancaire est une simple formalité, alors que les banques ont le droit de refuser l’ouverture d’un compte, en particulier si le client fournit des informations inexactes ou incomplètes lors de la demande.

En Suisse, il existe deux types de comptes bancaires qui peuvent être ouverts par une entreprise : le compte de consignation et le compte bancaire commercial. Le compte de consignation est un compte bloqué sur lequel l’entreprise dépose le capital social, tandis que le compte bancaire commercial est utilisé pour les transactions courantes de l’entreprise.

Les banques suisses sont soumises à des règles strictes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, et elles doivent donc effectuer une vérification minutieuse de la situation financière et de l’historique des clients avant d’ouvrir un compte. De plus, si la banque considère que le risque de l’activité entrepreneuriale est élevé, elle refusera l’ouverture d’un compte.

La banque refusera également l’ouverture de compte selon l’objet social de votre société et si votre société n’a pas assez de substance économique en Suisse ou si la banque qualifie votre entreprise de société de domicile.

Il est donc important de fournir des informations précises et complètes lors de la demande d’ouverture de compte, afin de faciliter le processus d’ouverture de compte et de réduire les risques de refus. Il est également conseillé de se faire accompagner par un professionnel pour s’assurer que toutes les informations fournies sont correctes et adaptées à la situation de l’entreprise.

5. Choix du siège de la société, erreur de domiciliation

La dernière erreur courante lors de la création d’une entreprise en Suisse est de faire un mauvais choix du siège ou de la domiciliation de l’entreprise. Le choix du siège ou de la domiciliation est important car il a des conséquences fiscales, administratives et juridiques importantes pour l’entreprise.

Le siège social d’une entreprise est le lieu où se trouve la direction effective de l’entreprise, tandis que la domiciliation est le lieu où l’entreprise est enregistrée officiellement pour des fins administratives. Le choix du siège ou de la domiciliation de l’entreprise doit être pris en compte dès le départ, car il peut avoir des conséquences importantes sur les impôts que l’entreprise doit payer, les règles administratives qu’elle doit respecter et les relations qu’elle doit entretenir avec les autorités compétentes.

Le choix du siège qui implique un registre du commerce cantonal spécifique, ou de la domiciliation de l’entreprise peut également avoir un impact sur l’image de l’entreprise, car il peut affecter la perception que les clients, les fournisseurs et les investisseurs ont de l’entreprise. Par exemple, une entreprise qui a son siège social dans un village ou une région économiquement faible peut être perçue comme étant moins dynamique qu’une entreprise qui a son siège social dans une ville ou une région économiquement prospère.

Il est donc important de prendre le temps de réfléchir au choix du siège ou de la domiciliation de l’entreprise et de se faire conseiller par un professionnel pour éviter cette erreur courante.

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